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« Il y a eu des erreurs de faites cette année », reconnaît Sylvain Jaouen, président des Albatros de Brest
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Par
Hugo Laborde
Les Albatros de Brest se sont maintenus après avoir joué les premiers play-downs pour la première fois. Clairement pas l’objectif affiché. Le président Sylvain Jaouen fait le bilan.
Quel bilan pouvez-vous tirer à chaud de la saison des Albatros ?
Si je devais ne donner qu’un mot pour définir la saison, ce serait frustrant. Il n’a pas manqué grand-chose pour accrocher la huitième place. Il a manqué des petits détails en termes sportifs. Ce qui nous amène aux play-downs. Sur la partie engouement autour du club, je suis très satisfait. Il y a eu beaucoup de monde à la patinoire et l’affluence était au rendez-vous (1 100 en moyenne cette année contre 900 la saison dernière). On fait tout ça pour que les gens prennent du plaisir et malgré les résultats, ils en ont pris. Je remercie tout le monde.
Votre objectif annoncé était de se rapprocher des play-offs. Jouer les play-downs n’était donc pas vraiment vos plans.
Exactement. J’avais dit que si on accrochait les play-offs, la saison serait réussie. On sait que le championnat de D1 est extrêmement serré. Un point est un point. Ça fait trois ans que c’est comme ça. Ça fait des matchs intéressants tous les week-ends. Il n’y a plus trop de petites équipes. Je n’avais pas envisagé les play-downs, c’est sûr. C’était plutôt les play-offs ou la neuvième, dixième place. On les a joués et dès le premier match on est maintenus, c’est frustrant. À quelques détails près, on aurait mérité d’être huitième, pas plus.
« On sera en D1 l’année prochaine et on va se battre. »
Justement, comment avez-vous vécu ces play-downs ? Vous vous maintenez d‘entrée, et vous perdez des matchs dont un sur tapis vert.
C’est frustrant parce qu’il faut maintenir l’enjeu sportif pour les joueurs. Ce qui est très compliqué parce que ce sont des sportifs et ils veulent gagner pour quelque chose. Là, pour des matchs qui n’ont pas d’enjeu, c’est difficile. On a su le faire malgré tout. Effectivement, on a perdu des matchs mais j’ai eu beaucoup de blessés, entre quatre et cinq blessés par matchs hormis le premier. Le match perdu sur tapis vert est une décision réglementaire. Mais il n’empêche que le match, on le gagne sur la glace sans tricher avec un effectif extrêmement réduit. Je ne m’attendais pas à ça de la part de mes gars, je pensais plutôt qu’on allait être ridicules parce que l’effectif était disproportionné par rapport à la saison régulière. Ils ont su montrer qu’ils étaient capables de se mobiliser même s’il n’y avait pas d’enjeu. Mais frustré parce qu’on a eu des défaites. On sera en D1 l’année prochaine et on va se battre.
Il était temps que la saison finisse, n’est-ce pas ?
Oui. Il était temps que ça se termine. C’est la première fois que Brest joue les play-downs. J’espère que ce sera la dernière. On n‘est pas structuré pour ça mais plutôt pour aller chercher les play-offs. Ce sera l’objectif de la saison prochaine. On va construire pour ça.
Vous aviez une équipe avec beaucoup de jeunes, êtes-vous confiant pour la suite ?
Je suis extrêmement confiant. Je n’ai pas d‘inquiétude. Il y a des saisons où c’est un petit peu plus difficile. Il y a eu des erreurs de faites cette année. Maintenant, en tant que président, c’est à moi d’apprendre, de les rectifier et de faire en sorte que ce club continue là où il était avant. Et aller chercher ce que mérite Brest.
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